Quels sont les risques d’une SCPI ?
L’investissement auprès de la société civile de placement immobilier intéresse de nombreuses personnes. Cependant, celles-ci ne sont pas toujours au courant des inconvénients de ce placement. Quels sont les risques d’une SCPI ? Lisez ce qui suit pour en savoir plus.
Plan de l'article
Risques d’une SCPI : l’instabilité du marché immobilier
Lorsque vous achetez des parts dans une SCPI, vous faites le choix d’investir sur le marché immobilier de façon indirecte. Malgré que cet investissement soit indirect, votre patrimoine peut subir certaines fluctuations.
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Celles-ci subviennent au cours d’une période de retournement des marchés. Pour déterminer la valeur d’une part dans une SCPI, la société effectue une division du patrimoine qui est géré par le nombre total de parts mis en circulation.
Lorsque le prix d’un bien immobilier chute, votre part dans la SCPI connaîtra une baisse de valeur. Le phénomène contraire peut se produire lorsque le bien prend de la valeur. Toutefois, la vision doit rester à long terme lorsque vous investissez dans ce monde. La dévalorisation des actifs à court terme fait partie des risques d’une SCPI.
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Il est alors recommandé d’avoir une vision à long terme dans le monde de l’immobilier. Vous pourrez ainsi obtenir des plus-values. Cependant, vous devez savoir que les SCPI ne sont pas conçues pour vous faire gagner des montants faramineux.
Un risque lié à la liquidité
L’investissement dans une SCPI présente un risque ayant trait à de la liquidité. Votre placement est uniquement destiné au marché immobilier. Cependant, ce dernier ne bénéficie pas d’une bonne volatilité des actifs à l’identique des valeurs mobilières. Ces dernières peuvent à tout moment être négociées sur les marchés financiers ; ce qui entraîne une grande variation de la valeur des actifs. Au niveau de la SCPI, ce n’est pas le cas, car les placements sont physiques.
La cession des parts dans une SCPI devient à cet effet un peu plus difficile. Vous devez attendre pendant longtemps afin d’avoir un potentiel acheteur pour vos parts. La récupération des fonds risque alors de s’étendre sur une longue durée. La SCPI ne vous garantit pas la reprise de vos parts.
Ainsi, lorsque vous envisagez de vendre, elle vous aide uniquement à trouver un acheteur. Au cas où vous n’en trouvez pas tout de suite, vous devez patienter. Vous risquez alors d’avoir des avoirs bloqués dans les périodes où de nombreuses personnes veulent céder les parts.
Le risque de l’érosion des rendements
La société de civile de placement immobilier est connue pour distribuer des dividendes aux investisseurs. Selon les clauses de votre contrat, ce partage se réalise par mois ou par trimestre. Le montant à recevoir équivaut à une partie des loyers reçus par la SCPI. Ainsi, lorsque la société présente un rendement intéressant, elle devient la cible de nombreux investisseurs.
La SCPI procède alors à la collecte des épargnes de ses investisseurs. Cette dernière se trouve dans l’obligation de réinvestir tous les placements le plus tôt. Dans cette situation, la SCPI sera confrontée au problème des placements à réaliser. Elle n’a plus le choix que d’adopter une stratégie offensive d’investissement.
C’est en cela que se trouve le risque. Les gestionnaires n’arrivent plus à gérer plusieurs investissements et à maintenir un grand rendement. Vous assisterez ainsi à une érosion des rendements. C’est pour éviter cette chute des rendements que certaines SCPI réduisent le nombre d’investisseurs.
L’aspect lié à la fiscalité
La fiscalité est aussi l’un des risques à prendre en compte pour investir dans une SCPI. Les dividendes perçus auprès d’une SCPI sont imposables comme un revenu immobilier. Aucune distinction n’est faite par le fisc entre l’investissement direct et celui indirect.
Vous êtes en premier taxable à un taux marginal. Ensuite, l’administration fiscale effectue un prélèvement de 17,2 %. Vous devez alors prendre en compte la conséquence fiscale de la fiscalité des SCPI sur votre patrimoine avant d’y investir.
Le risque lié aux frais de gestion des parts
La société civile de placement immobilier assure la gestion de votre patrimoine moyennant une rémunération. Vous aurez à payer des frais de gestion au gérant. C’est aussi l’un des risques d’une SCPI, car un mauvais choix peut faire chuter le rendement. Il est alors recommandé de prendre en compte ce critère pour choisir votre société.
La volatilité des marchés financiers
La volatilité des marchés financiers constitue un autre risque potentiel pour les investisseurs en SCPI. Effectivement, les performances de ces sociétés dépendent étroitement de l’évolution du marché immobilier et de la conjoncture économique. Les prix des biens immobiliers peuvent connaître des variations importantes et imprévisibles, ce qui peut impacter directement la valorisation des parts d’une SCPI.
Lorsque les marchés sont instables, il y a une incertitude quant à la capacité d’une SCPI à générer des revenus stables et réguliers. Les loyers perçus peuvent diminuer si les locataires rencontrent des difficultés financières ou décident de ne pas renouveler leurs contrats. Les fluctuations du marché immobilier peuvent influencer négativement le taux d’occupation des immeubles détenus par la société.
Le risque de défaillance des locataires
Le risque de défaillance des locataires est un sujet important à considérer lorsqu’on investit dans une SCPI. En effet, la santé financière des locataires peut avoir un impact direct sur les revenus générés par la société.
Lorsqu’une SCPI détient plusieurs biens immobiliers, il est possible qu’un ou plusieurs locataires rencontrent des difficultés financières et ne soient plus en mesure de payer leurs loyers. Dans ce cas, la société devra faire face à une baisse de ses revenus et trouver rapidement de nouveaux occupants pour maintenir son chiffre d’affaires.
La diversification du portefeuille immobilier d’une SCPI peut limiter le risque lié à la défaillance d’un seul locataire. En effet, si un bien se retrouve inoccupé ou si le loyer n’est pas payé, les autres biens continueront à générer des revenus stables.
Pour minimiser ce risque, les sociétés de gestion effectuent généralement une analyse approfondie avant d’accepter un nouveau locataire. Elles vérifient sa solidité financière ainsi que sa capacité à respecter ses obligations contractuelles.